CHAPITRE 6
La mort dans l’â moi
[Jean 14 : 8-17]
8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.
9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu à vu le Père ; comment dis- tu:Montre -nous le Père ?
10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres.
11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croire du moins à cause de ces œuvres.
12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ;
13 et tout ce que vous demandez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
La promesse de l’envoi du Saint-Esprit.
16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous,
17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
L’unité dans la relation
Jésus a dit je suis l’unique voie qui conduit au Père. En me voyant vous le voyez tout aussi bien [ Jn . 14 :6-7].
Jamais je ne vous laisserai seul, car je serai avec vous et en vous dans tout ce que vous faites [ vv . 18-20].
L’un des disciples, Philippe, demande à Jésus de l’introduire auprès du Père [v. 8]. Et Christ de lui répondre, il est en moi comme je suis dans lui par les œuvres que nous faisons [ vv . 9-11]. Ceux qui croient en moi en font de plus grandes pour que le Père soit glorifié dans le Fils [ vv . 12-13]. Gardez mes commandements ,poursuivre Jésus, en vous aimant les uns les autres pour accueillir l’Esprit-Saint qui viendra habiter avec vous éternellement, que vous reconnaitrez [ vv 14-18].
Ce n’est pas un péché[i] d’être curieux. La curiosité est souventnécessaire quand on veut savoir et acquérir des informations. Ces informations peuvent être de toute nature, mais dans l’essentiel, vouloir savoir n’a rien de méchant si n’est qu’augmenter sa connaissance.
L’absence de connaissance peut entraîner, conduire aux tourments inappropriés et aux imprévus graves. C’est pourquoi la nature humaine est si dépravée, dépourvue de justice et de bien-être collectif par absence de paix, d’assurance, d’amour et de services honorables.
Enfait ,ce que Jésus enseigne dans le Livre de Jean est simple. Si vous le regardez physiquement, ce que vous croyez voiren’est pas vraiment lui, mais le véhicule physique au volant doit siège l’Esprit-Saint que vous ne voyez pas, conduit et guide [ 13 : 16]. Christ parlé par l’Esprit-Saint et agit en toute occasion avec Lui.
L’acte unitaire
En le voyant, on voit aussi le Père, se référant à l’Esprit-Saint qui est Dieu. Philippe exprime une intuition très juste : montre-nous le Père ; cela nous suffit [ 14 : 8]. Voir le Père, c’est découvrir Dieu comme source intarissable, comme vie jaillissante, comme généreuse, comme don qui sans cesse peut renouveler toute a choisi les . [ii] Et puisque Dieu est en lui, tout comme Il est aussi en nous, le choix à faire est donc simple, celui de se laisser guider par Lui ou par quelqu’un d’autre qui n’a rien de lui, nous référant au diable. Comme il ne peut y avoir deux chauffeurs simultanément, diamétralement opposés, le choix que nous faisons traduit nos actes. Si nos actes sont bons ou mauvais, nous en saurons la source. C’est pourquoi Christ a dit : il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. [ vv . 16-17]. Deux grandes questions : (1) pourquoi un autre consolateur ? (2) Où est passé le premier ?
Si on doit humainement faire une considération mathématique à cette question, la conclusion est simple, le premier a été rejeté ou n’a pas été reçu. Jean ajoute, à tous ceux qui l’ont reçu, en parlant de l’Esprit-Sain –le conducteur en Christ — il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu [ 3 : 16].
En recevant l’Esprit-Saint , il devient notre nouveau conducteur. Cela ne veut pas dire que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets. Peut-être que l’intermittence de la présence de l’Esprit variera en fonction de notre faiblesse ou de notre force. La grande question est jusqu’à quel point ? Jésus répond :
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés [8:24]. Le choix de la vie ou de la mort dépend de chacun. Un candidat américain disait : « qu’est-ce que j’ai à perdre ? ». En d’autres termes, vous avez tout à gagner et rien à perdre en faisant un acte de foi.
La trinité et nous
La mort de l’âme[iii] est le verdict du Christ pour celles et ceux qui ne reçoivent pas son enseignement. En d’autres termes, ils deviennent des morts-vivants ! Visualisez maintenant ce qui se passe autour de vous en regardant dans les rues ou même dans la salle où vous vous trouvez des morts-vivants. Peu importe la couleur de leurs vêtements ,de leur voiture ou de leur maison ,de leur richesse ,de leur pauvreté ou de leur position sociale, ilsne suit pas le cheminement de l’Esprit-Saint. A tout cela, Jésus déclare en ces termes : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi [14 :6].
Nos préoccupations doivent toujours se focaliser sur les affaires de Dieu à la fois dans le silence et le témoignage parce qu’avec lui nous devenonsun dans la trinité. Par notre silence, nous apprendrons à mieux écouter les autres pour les servir ; par notre témoignage nous apprendrons à faire connaîtreDieu. Christ ayant accompli les deux nous dit en ces termes : celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père [14 : 12 ] .
Les œuvres sont finalement quoi ? Notre filiationavec l’Esprit -Saint[iv] qui nous conduit et nous commande de nous aimer les uns les autres et de vivre selon la véracité de la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix [ 18: 37b]. Si vous gardez mes commandements, vous conserverez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour [15:10].
Un professeur de petite taille qui rappelle la hauteur de Zachée dans la Bible, disait dans une classe de philosophie, « si la vérité est cinglante, elle est aussi sanglante
». Jésus avait fait aussi une déclaration quasi similaire en ces termes, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira [8:32]. Si je reçois la vérité et qu’elle m’affranchit, je vis donc par la foi. La foi humble et fidèle en Jésus, le choix de le suivre et de lui obéir jour après jour, nous établit dans un contact mystérieux, mais réel avec le mystère même de Dieu, et nous fait bénéficier de toutes les richesses de sa bienveillance et de sa miséricorde. Cette foi permet au Père de continuer à travers nous l’œuvre de grâce qu’il a commencé dans son Fils :‘Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi’ [14:12].[v]
Chapitre 7
Le mauvais choix
[Jean 14 : 23-29]
23 Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous férons notre demeure chez lui.
24 Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.
25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
26 Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.
28 Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi.
29 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arrivent, vous croyiez.
Être toujours à l’écoute de l’Esprit-Sain
Ceux qui marchent avec Dieu, gardent son enseignement [ Jn . 14 : 21-22].
L’esprit du monde est actif et n’a rien de moi, dit le Christ [ vv . 30-31].
Dieu fait la différence entre celles et ceux qui gardent ou méprisent son enseignement ,ajoute le Christ. Son enseignement ,poursuit-il, n’est pas de lui, mais de celui qui l’a envoyé [ vv . 23-24].
Christ continue et ajoute, soyez donc attentifs à ce que je vous dis, car l’Esprit-Saint
que le Père vous envoie, vous enseignera toutes choses et vous rappellera mon enseignement pour que vous viviez dans la paix et non dans l’angoisse [vv. 25-27].
Soyez heureux que je vais à Lui pour qu’à mon retour, vous y croyez [vv. 28-29].
Aimer ou mépriser Dieu est toujours le libre arbitre. Dommage que les êtres humains ne comprennent pas, dans toute règle il y a des exceptions. L’exception ne confirme pas (la validité de) la règle ; elle va plutôt à l’encontre de celle-ci, prouvant au contraire par son existence qu’il n’est pas indispensable ou obligatoire de la suivre. D’où les entorses aux règles que se permettent parfois certains de manière plus ou moins régulière.[vi] Pareil comportement est diamétralement opposé à l’amour qui est Dieu. Sans amour, il y a absence de Dieu, si ce n’est que l’esprit du monde qui n’a rien de lui, dont parle le Christ [vv. 30-31] ; que j’appelle pensée.
Il devient évident que les êtres humains sont tous esclaves de leurs pensées parce qu’ils vivent par la vue et non par la foi, ni par la relation. C’est grave, très grave pour l’humanité qui est bouleversée et qui se multiplie à l’échelle planétaire. Quelque 80 millions d’habitants supplémentaires chaque année, soit 220 000 personnes de plus par jour. À ce rythme, la population augmente vite:de 7,7 milliards aujourd’hui, elle devrait dépasser 8 milliards dès 2022, atteindre 10 milliards en 2050. Ce qui fait que le nombre d’humains a été multiplié par sept en deux siècles, alors qu’il en avait fallu des dizaines pour atteindre le premier milliard. Nous sommes donc désormais sept fois plus à consommer, émettre toujours plus de gaz à effet de serre, à occuper l’espace jusqu’alors dévolu à d’autres espèces.[vii]
La foi chrétienne[viii] représente moins d’un tiers de la population mondiale et constitue, de ce fait, la plus grande religion du monde.[ix] D’après les statistiques, Satan[x] (l’esprit du monde) devient le gagnant en nombre pour ne pas dire plus de 2/3 de la population mondiale. Dieu qui voit tout enseigne sa parole par le Christ pour que le monde soit témoinde ses mauvaises aventures, de sa déroute et de sa perdition. Nul ne vient au Père que par moi, ajoute le Christ [14 :6]. Il le dit comme étant le messager de Dieu [ 14 : 24b], envoyé pour sauver [ 3 :17 ; 5h34 ; 10 : 9 ; 12 :47] l’humanité afin qu’elle reçoive sa parole [1 :12].
Si le Livre de Jean porte le témoignage du Christ pour éclairer les lanternes des sceptiques au-delà du mépris de beaucoup, il y a un danger imminent qui guette l’humanité vers son autodestruction. Au moment où les solutions seront toutes bloquées et que l’être humain sera abattu par la famine, les destructions en vies humaines grandissent de manière dénaturée par les jeux savants de la méchanceté. Que reste-t-il du reste des êtres humains ou du transhumanisme ? S’agira-t-il d’un concept vague ou d’un abus de vocabulaire ?
Comprendre l’enseignement du Christ
L’enseignement du Christ est la réponse à la lumière de tout être humain sur la Terrepour comprendre le message de Dieu et s’y adonner avec dévotion. Si l’amour n’existe plus, que reste-t-il du reste des âmes vivantes ? Et quel sera le sort des uns comme des autres, quand les notions de moralité n’existeront plus et que l’on retournera à l’état sauvage, à des dimensions contre-nature, indescriptibles, que les générations qui en seront témoins, accepteront l’inévitable pour vrai. La mise en garde est claire pour celles et ceux qui ont vaincu le message, ils ne seront pas orphelins [14 :18] car l’Esprit-Saint viendra sur eux pour leur insuffler la joie dans l’espérance et l’amour dans la patience. À ces âmes, l’angoisse ne pourra en rien triompher de leur foi, mais à l’opposé, la paix dans la sérénité.
Plus que jamais, on voit l’humanité croissante devenirplus angoissée. Tourmentée par la création de ses pensées, elle ne sait plus à quel saint se vouer, ni à quel gouvernement se confier, car dans les deux cas, on retrouve le mauvais choix, celui de l’intransigeance du verbe humain. On s’angoisse de rien , pour rien , et c’est d’ailleurs ce rien , c’est-à-dire ce néant ,qui fait l’objetde l’angoisse, mais un objet
non identifiable.[xi]
Le mauvais choix peut être supprimé, si on reçoit le message du Christ pour accueillir la présence de l’Esprit-Saint. Christ a dit : l’Esprit-Saint que le Père vous envoie vous enseignera toutes choses et vous rappellera mon enseignement pour que vous viviez dans la paix et non dans l’angoisse [ vv . 25-27]. Il y a une porte de sortie, un recours à la Source pour renoncer d’un côté au mauvais choix ; et de l’autre, suivez la nouvelle voie qui conduit à la paix intérieure et qui offre la vie éternelle [3 : 15].
Qu’insufflait le Christ quand il rencontrait ses disciples ? Je vous laisse la paix et je vous donne la paix [14 :27] ; La paix soit avec vous [20:21, 26b] ; Paix mes agneaux [21 :15] ; Paix mes brebis [21:16] ; Je vous dis ces choses, afin que vous ayez la paix en moi [16 :33].
La paix que Jésus nous offre est celle du cœur, celle qui permet d’affronter toutes les épreuves de la vie, parce que l’on sait que l’on n’est pas tout seul, et que quoi qu’il arrive, rien ne pourra nous arracher de la main de Dieu. [xii] [xiii]
La direction n’est pas difficile
Le choix de vivre dans l’angoisse[xiv] est l’œuvre de l’esprit du monde qui contrôle les pensées et les influenceà l’antipode de la voie du Christ. Il est vrai qu’il n’a rien du Christ parce qu’en étant dans l’opposition, il envoûte la pensée de l’être humain par tout ce qui l’attire pour lui rendre matérialiste, soucieux, à la recherche du bien -être physique qu’il ne retrouvera que dans l’utopie de l’angoisse.
L’œuvre de l’esprit (pensée) du monde qui n’a rien de Christ est de rendre malheureux, endolori, angoissé et obsédé les enfants de Dieu. C’est pourquoi Christ dit : Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que croire en moi ne demeure pas dans les ténèbres [12 :46]. L’ironie est que les êtres humains sont tellement stupides et insensés (Pro. 8 :5 ; Ps. 92 :6) qu’ils ne comprennent toujours pas cette phrase du Christ : Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me reçois pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez [Jean 5 : 23].
Évidence justifiable pour ne citer que quelques-unes, car les gens :
Le mauvais choix est dû à la désobéissance et à l’influence de l’environnement dans lequel on évolue. Les gens imitent les autres et développent la mentalité d’une société de villages. Évoluant dans un tel contexte, ils deviennent le produit de leur choix et victime de leur ignorance. Jésus a démontré qu’on avait un autre choix, celui de la nouvelle naissance pour cheminer dans la voie de l’Esprit -Saint. Il est donc écrit : Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde [ 12 : 47].
Nous sommes tous appelés à entendre et à recevoir l’enseignement du Christ. Son enseignement ouvre la voie à l’Esprit-Saint de nous rencontrer à mi-chemin et de faire cavalier avec nous. Le souffle de vie que chacun possède vient de Dieu et par conséquent Dieu vit en nous par son Esprit qui nous parle, qui nous instruit et qui nous guide dans tout ce que nous faisons, si seulement nous lui faisons confiance et croyons que vivre dans la sérénité et la paix du cœur est Son œuvre. Vivant en nouveauté de vie, nous vivons pour Dieu, marchons avec Dieu, en communion avec Dieu, en amitié avec le Christ dans la sainte compagnie de l’Esprit qui nous facilite la tâche désormais de la relation qui est le début de la glorification de l’être dans son aspect physique et spirituel.
Aujourd’hui ,beaucoup de gens se disent croyants et non pratiquants. Est-ce que cela aimerait le Seigneur ? Beaucoup de gens disent croire en Dieu, croire que la Bibleparole est de Dieu, mais ils n’en retiennent que ce qu’ils veulent, ce qui les arrange ou du moins ne les dérange pas. Est-ce cela, aimer Dieu ?
Églises, vous avez pour mission d’obéir et de partager. Christ a obéit à son Père en restant attaché à sa volonté, jamais la sienne. Vous avez pour mission de témoigner de la Gloire de Celui qui vous a donné le pouvoir d’être ses enfants, Lesquels sont nés non de la chaise et du sang, mais de la volonté de l’homme mais de Dieu [ 1 : 12-13 ].
Chapitre 8
Dieu se fait découvrir
[Jean 20 : 1-19]
1 Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre.
2 Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit:Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis.
3 Pierre et l’autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre.
4 Ils couraient tous deux ensembles. Mais l’autre disciple court plus vite que Pierre, et arrive le premier au sépulcre ;
5 s’étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n’entra pas .
6 Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre ; il vit les bandes qui étaient à terre,
7 et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part.
8 Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi ; et il vit, et il crut.
9 Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’Écriture, Jésus devait ressusciter des morts.
Jésus se montre à Marie de Magdala
10 Et les disciples s’en retournèrent chez eux.
11 Cependant Marie se répartirait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre ;
12 et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds.
13 Ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures- tu? Elle leur a répondu : Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis.
14 En disant cela, elle se retourne, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
15 Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures- tu ? Qui cherche- tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai.
16 Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourne, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître !
17 Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
18 Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses.
19 Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se distinguaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous !
La bonne nouvelle avec stupeur
Le corps du Christ fut transporté dans un sépulcre vierge [Jean 19 : 41-42].
Pourtant il montra ses mains clouéeset son côté transpercé aux disciples à sa résurrection [ 20 : 20].
Marie annonçaaux disciples que le corps du Christ fut enlevé etils se rendirent tout de suite au sépulcre pour constater que même ses vêtements étaient repliés et mis à part [ vv . 1-7]. Retournés chez eux exaspérés et ébahis, Marie resta plus longtemps près du tombeau à l’extérieur, pleurant. Jetant un regard à l’intérieur du sépulcre, elle vit deux hommes vêtus de blancs qui lui demandaientpourquoi elle pleurait ? Et un autre homme qu’elle prit pour le jardinier lui posa la même question [ vv . 8-15]. Ayant répondu à chacun, elle fut stupéfaite quand ce dernier l’appelapar son nom. Sa réponse instantanée de joie « Rabonni » l’a rapprochée du Christ et des disciples auprès de qui elle a annoncé la bonne nouvelle [ vv . 16-18]. La paix soit avec vous ,leur dit Jésus alors que les portes étaient fermées [v. 19].
Le livre de Jean nous montre clairement que Dieu se fait découvrir. D’un côté quand on le recherche ; de l’autre, au moment où l’on s’attend le moins : il intervient.
Peut-être, l’on se demande un commentaire puis-je savoir que Dieu m’appelle comme il appelle Marie ? D’après le livre de Jean, il faut le chercher de tout son cœur, avec amour. Si le cœur manifeste de bonnes intentions, l’amour devient le couronnement de la grâce. Rechercher Dieu d’après le livre de Jean , c’estlui accorder l’unique priorité au-dessus de nos convoitises et de nos biens.
Quand l’amour est plus fort que la peur
Le comportement de Marie traduit bien l’état de son cœur et l’amour qu’elle porte envers Jésus-Christ. Endolorie, elle n’a pas caché ses :
L’acte de Marie est chaudement humain, pleind’émotions et d’allégresse. Par son acte, on retrouve un témoignage, celui de ne jamais abandonner un combat, celui de persévérer sans aucun doute dans la pureté du cœur et d’espérer contre toute espérance.
L’Église doit être animée de ses mêmes sentiments d’amour ,prête à se débarrasser des liens qui les tissent avec leurs biens terrestres pour rechercher une richesse encore plus grande, venue d’en haut auprès de Celui qui a donné sa vie pour la rémission de nos péchés. Elle doit tout rechercher d’en haut venant du Créateur, plutôt que de suivre les voies crééespar l’humanité sans Dieu qui conduit vers la déchéance, le chaos et l’injustice.
En recherchant le Christ, Marie a démontré qu’il y avait une dimension plus élevée que l’humanité devrait rechercher, pour retrouver la joie, la paix et l’espérance : celle de se focaliser vers la recherche de Dieu ; en d’autres termes, marcher selon l’Esprit . Christ n’est pas présent physiquement aujourd’hui mais le message de Marie est simple : celui de continuer à le rechercher avec dévotion et avec amour pour qu’il vous appelle par votre nom.
Christ vit encore
Christ est réel ,hier comme aujourd’hui. Il a dit, je serai avec vous tous les jours, croyant en moi et en celui qui m’a envoyé. La foi de Marie lui a ouvert les portes du Christ ; portes ouvertes de l’intérieur à l’extérieur du sépulcre, marquant la fin d’une ère d’aberration et d’injustice, à la vie nouvelle, dans un corps incorruptible et glorieux. Ce message traduit bien la nouvelle naissance qui fait de chacun de nous des extensions du Christ, des nouveau-nés qu’il ne faut pas toucher parce qu’étant glorifiés, nous ne sommes pas encore montés vers notre Père.
La résurrection du Christ est sa nouvelle naissance dans la glorification. Aujourd’hui nous sommes privilégiés de comprendre l’acte et de ce fait, le vivons par la nature nouvelle que nous sommes devenus parce que mort au péché et sortis du sépulcre comme lui, nous sommes ressuscités comme lui dans la nouvelle naissance.
Christ nous a démontré la scène de la nouvelle naissance dans la résurrection à travers le témoignage de Marie. Aujourd’hui, comme le Christ, nous sommes ressuscités par la nouvelle naissance et les anges qui nous accompagnent disent à celles et ceux en attente comme Marie, ne pleurez pas.
Chapitre 9
Où sont nos préoccupations ?
[ Luc 3 : 7-18 ]
7 Il disait donc à ceux qui reçus en foule pour être baptisés par lui : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?
8 Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut engendrer des enfants à Abraham. 9 Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre, donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.
10 La foule l’interrogeait, disant : que devions-nous donc faire ?
11 Il leur a répondu : que celui qui a deux tuniques partagé avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même.
12 Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ?
13 Il leur a répondu : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné.
14 Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que devons-nous faire ? Il leur a répondu : Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre vente.
15 Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ,16 il leur dit à tous : Moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu.
17 Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point. 18 C’est ainsi que Jean a annoncé la bonne nouvelle au peuple, en lui adressant encore beaucoup d’autres exhortations .
Quiconque puisse obtenir le salut de Dieu
Le livre de Luc rapporte comment Jean[xv] prêchait le baptême de repentance à tous ceux qui l’écoutaient selon les Écritures, planifiant l’arrivée du Christ pour que quiconque puisse obtenir le salut de Dieu (Luc 3:3-6).
Jean n’était pas aimé du roi Hérode[xvi] qu’il dénonçait parce qu’il vivait avec la femme de son frère, en plus d’avoir un mauvais comportement (v. 19). Ce dernier intima l’ordre de l’enfermeren prison (v. 20).
S’adressant auprès de tous ceux qui l’écoutaient (v. 7a), Jean les invita à travailler pour Dieu (v. 8) en produisant des fruits pour éviter le pire (v. 9). Anxieuse, la foule lui demande quoi faire ? Jean lesinvité à la compassion ( vv . 10-11). D’autres lui posaient la même question ; et Jean leur répondu de servir ( vv . 12-13). Plus loin, même les autorités présentesle questionnèrent , et Jean leur répondit de pratiquer la justice (v. 14).
La prédication de Jean
Pensant qu’il était peut-être le Messie (v. 15), Jean éclaira les lanternes de la foule en lui apportant la bonne nouvelle (v.18), disant en ces termes : moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de détacher la courroie de ses sandales. Lui, il vous baptisera de l’Esprit-Saint et de feu (v. 16), pour votre purification (v. 17).
Le récit du livre semble coïncider avec ceux de Mathieu et de Marc. Pour le premier, Jean fut arrêté sous l’ordre du roi Hérode (Mat. 14 : 3) parce qu’il dénonçait son mauvais comportement de prendre pour femme l’épouse de son frère (v.4) ; mais aussi parce qu’ilcraignait la foule qui voyait en Jean un prophète (v.5).
Pour le second, c’est -à -dire Marc, Hérode le fit arrêter pour les mêmes raisons immorales (Mc. 18 :17-18) ; ce qui provoqua la colère d’Hérodias[xvii] qui ne pouvait pas le faire tuer car Hérode craignait Jean par respect pour Sa Sainteté(v. 20a) et le plaisir qu’il éprouvait en l’écoutant (v. 20b).
Pour James L. Bailey et Lyle D. Vander Broek [1992], le récit de Luc est historié (p. 121) et présente Jean -Baptiste avec un langage apocalyptique du futurdans le présent (pp.123-124).
Les polarités présentées dans le livre de Luc sont les suivantes :
La mission de Jean était de dynamiser la foule à prendre conscience en :
Nos préoccupations sont ailleurs
Aujourd’hui, il devient important de se poser la question : donnons -nous plus de valeur à nos passions matérielles plutôt qu’àcelles définiespar Jean ? Quelles sont les valeurs de l’une et l’autre qui déterminent les conditions d’une vie équilibrées se rapportant à notre mission de contribuer au rayonnement de la planète ? Quel est finalement notre véritable objectif ?
Ces réponses sont rapportées par Jean dans le livre de Luc, et il devient évident que nous développons les écouterdans le contexte dans lequelque nous évoluons, à la lumière de notre compréhension dans ses dimensions horizontales et verticales.
D’un côté, nous croyons que le mode de vie de Jean n’a rien à voir avec la religion. Car la religion est une accumulationde croyances qui regroupent les gens de même tendance. Ou, il ne s’agit pas d’une tendance, mais plutôt d’une expérience avec Dieu qui transforme et qui inspire. Par la transformation, on devient un instrument de Dieu ( Ac . 9 :15 ) ; et par l’inspiration, on devient porte-parole de son Esprit qui est celui de contribuer à la lumière pour toutes les nations. D’ailleurs, Luc n’écrit-il pas que Siméon (2 :25a), homme juste et pieux (v. 25b), poussé par l’Esprit (v. 27a), déclarer que ses yeux vu le salut dans le avaientChrist (v. 30), lumière pour éclairer les nations ? ( v. 32).
De l’autre, le mode de vie de Jean est un choix et un acte de reconnaissance qui le porte courageusement et sans ambages à proclamer la justice de Dieu avec pour boussole le langage de la vérité jusqu’au prix de sa mort. Ou la justice de Dieu est le témoignage de Jean qui croit d’une part ; qu’il a pour devoir d’exercer la justice et l’amour envers ses semblables sans omettre les autres choses (11 :42 ); d’autre part, que Dieu fera justice à ses élus (18 :7).
Même la foule reconnaissait en Jésus, son langage véridique en lui disant : Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas l’apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité (20 :21) .
Paul disait à Festus,[xviii] Je ne suis point fou… ce sont, au contraire, des paroles de vérité et de bon sens que je prononce (Ac. 26:25).
Allusion de foi
La mort est une utopie, une métamorphose de la matière à l’Esprit. Puisque que Dieu est Esprit, la véritable nature de tout être est donc esprit. C’est pourquoi il est écrit : Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit fûtretenu par elle ( Ac . 2 :24). Donc sciemment, Jean savait qu’il s’était abstenu d’agir en toute confiance et de faire triompher l’amour en faveur de tous les êtres humains.
La bonne nouvelle n’avait aucune barrière, car elle n’était ni humaine, ni académique, ni de la pensée. Elle venait purement de l’Esprit. Marie, mère du Christ, disait : mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur (Luc 1 :47). Combien était aussi grand le témoignage de Jean qui ne vivait que pour Dieu en préparant le chemin du Seigneur, en redressant les attitudes intérieures des êtres humains. Race de vipères, disait Jean à la foule, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? ( 3: 7). Il parlait avec uneautorité qui nous rappelle étrangement cette question que l’on posa à Christ en lui disant : dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité ? (20 : 2). Et la Bible déclare : on a frappé de sa doctrine ; car il parle avec autorité (4:32).
L’autorité n’est pas celle que nous écoutons à la radio, dans les rues, à travers les manifestations, dans notre société où les gens de toutes tendances et de toutes croyances influencent par leur mépris de la lumière les plus faibles, pour leur servir de rempart à leurs fins personnelles. Hélas, ce ne serait rien comprendre si on se laissaitbiaiser par ces forces incohérentes que la Bibledéclare : Stupides, apprenez le discernement (Pro. 8 :5).
Le baptême à la repentance est un acte de cœur. Et l’ange disait à Zacharie en lui parlant de son fils qui devait naître, Jean : Il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Elie pour ramener le cœur des pères vers leurs enfants et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé (Luc 1 17).
Le baptême que Jean-Baptiste a donné au peuple d’Israël avait pour but de les amener à confesser à quel point ils étaient pécheurs, à se repentir et à se tourner vers Jésus, qui serait baptisé par lui, souverain sacrificateur et représentant de l’humanité, puis serait crucifié pour les sauver de tous leurs péchés. [xix]
Une étape importante à suivre
Êtes-vous disposés à en faire autant ? Êtes-vous disposés à être parmi le nombre, conscients de leurs devoirs envers Dieu, et envers eux-mêmes, à prendre le cheminement qui conduit à la repentance en prenant le baptême adulte qui fasse de vous des hommes et des femmes équipés à servir avec compassion pour contribuer sainement et dignement à votre véritable mission. Si le baptême proclame :
il devient évident, qu’il est l’étape unique qui conduit vers le nouveau cheminement que j’appellerai le changement dans la continuité. Marcher avec Dieu tout en poursuivant nos objectifs et nos rêves est une opportunité de conjuguer nos expériences dans les conjonctures favorables ou non à la lumière de Jean, du Christ tout comme Socrate ou Einstein.
Vous êtes venus pour apprendre, mais avant tout pour servir. Il est écrit : Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon (16 :13). Le choix de Jean était pénible pour beaucoup ; et pour certains, c’était son appel. Mais l’appel est à la fois à l’intérieuret vocal. Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ontà se repentir ( Ac . 17 :30).
Luc résume la prédication du Baptiste d’une manière positive : Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple (Luc 3 : 18b). C’est aussi votre appel et je vous exhorte à faire un choix intelligent et éclairé.
Que Dieu vous vienne en aide et vous éclaire !
C HAPITRE 10
L’efficacité de la prière
[ Luc 11 : 1–13 ]
1 Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a enseigné à ses disciples.
2 Il leur dit : Quand vous priez, dites : Père ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne.
3 Donne-nous chaque jour notre pain quotidien ;
4 pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à nous offenser ; et ne nous induis pas en tentation.
5 Il leur dit encore : Si l’un de vous à un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : Ami, prête-moi trois pains,
6 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir,
7 et si, de l’intérieur de sa maison, cet ami lui répond : Ne m’importe pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne puis me levier pour te donner des douleurs,
8 je vous le dis, même s’il ne se levait pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin.
9 Et moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.
10 Car peut demander reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
11 Quel est parmi vous le père qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ?
12 Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ?
13 Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à ceux qui le lui demandent.
Le contexte
Marthe demanda à Jésus d’intervenir auprès de Marie pour qu’elle l’assiste à servir les hôtes. Mais il l’encouragea de préférence à s’asseoir à ses côtés pour l’écouter [Luc 10 : 40-42].
Jésus chasse un démon muet qui parle devant l’admiration de la foule et ses critiques [ 11 : 14-15].
Pendant qu’il priait dans un autre lieu, les disciples s’approchèrent pour lui demander de leur enseigner à prier. Jésus répond de s’adresser à Dieu par la louange, l’humilité et les supplications en pardonnant à son prochain [ 11 : 1-4]. Il ajoute, si un ami à qui vous demandez un service ne vous répond pas, mais fini par vous le rendre, à cause de l’obstination effrontée de l’importation, n’en-est-il pas ainsi du Père qui en fera autant , sachant de quoi vous avez besoin, ce qui est bon pour ses enfants [ vv . 5–12] ? Il en sera de même de la grâce de l’Esprit-Saint qui sera donnée à ceux qui la demandent [v. 13].
La prière est nécessaire.
Le livre de Luc nous présente un tableau défini la nécessité de la prière. Il insiste sur l’exigence de cette dernière à travers le récit des actions du Christ illustré aux disciples comment prier. Tout en introduisant Jésus comme un modèle pour le chrétien en ce qui concerne la prière, sur un plan très large, Luc introduit la prière [ 5: 33 ; 19h46 ; Ac . 2:4 ; 3:1 ; 6:4 ; …] qui surprend plus d’un, quand il souligne la piété qui accompagne les justes et la foi qui conduitleurs espérances [24:15 ; 23:6 ; 26:7 ; 28 :20].
“Même les athées prient” disait le Dalaï Lama. Tous prient d’une façon ou d’une autre, vénèrent leur foi et leur conviction dans leur affinité spirituelle. Il n’y a pas une façon unique de prier, car la prière est l’expression vivante, cachée, révélée et émotive exprimée dans les termes désignés du cœur.
Jésus priait souvent pour maintenir la relation avec le Père au point où cela attira un jour les disciples qui lui demandèrent de leur apprendre à prier [Luc 11 : 1b]. Ce n’était pas par curiosité, mais par désir d’apprendre à bien faire dans la communion avec Dieu qui écoute, pardonne et accorde. Le but de la prière est de recevoir la grâce du Créateur. Par la prière, on s’assure d’enlever un poids lourd pour recevoir la grâce au-delà de ses espérances. La demande des disciples n’a pas été sans raison, car ils pensaient aussi ,d’un côté ,imiter le Christ ; et de l’autre, accomplir la volonté de Dieu dans l’exercice de leur mission. La prière doit permettre au fidèle de s’ouvrir à l’Esprit de Dieu qui a inspiré l’auteur sacré. Dans la préface de son traité des principes, Origène expose ses principes de lecture : Les Écritures ont été étéécrites sous l’action de l’Esprit de Dieu ; et elles ont, outre leur sens manifeste, un autre sens qui échappe à la plupart. Car, ce qui s’y trouve décrit est en même temps la figure de certains mystères et l’image des réalités divines. En d’autres termes, la vérité de la parole de Dieu est cachée sous la surface de la lettre (Christ encourage à prier [ 18 : 1] pour se faire entendre du Père, mais lelieu n’est pas statique. Il priait le jour ou la nuit [ 6: 12 ; 9:28] sur la montagne, dans le désert, partout où le besoin se manifeste. La communion est à la réponse ce que la confession est au pardon. Dans ou l’autre , on un casrecherche le pardon, la délivrance et les directives. En demandant au Christ de leur enseigner à prier, les disciples voulaient acquérirla richesse de la communion et l’art de communiquer avec leur Créateur. La réponse ne se fit pas attendre puisque le Christ allait leur montrer la voie de l’excellence, celle qui ouvreles sentiers de l’espérance et de la conquête.
Jacques racontait qu’il était fasciné de voir comment certaines personnes personnespouvaient prier avec art et articuler leurs demandes de manière à ne pas rater un iota. Il lui fallait du temps pour qu’il en fasse autant à force de partager ses témoignages dans les rencontres en famille, entre amis, à l’église, aux études bibliques ou aux classes de pensée, etc. queune personne ‘accomplie’, ce n’était pas en restant passif, mais plutôt en apprenant, en écoutant, en méditant et en pratiquant l’enseignement du Christ qu’il est parvenu à ce stade de croissance. Jacques ajoute, savoir prier correctement, c’est bien, mais obtenir les résultats, c’est tout autre chose.
Qu’enseigne le Christ sur la prière ?
Pour faire suite à la requête des disciples, Jésus d’un ton doux et articulé leur donne les directives en ajoutant le mot “dites”, à dire parlez, c’est-énoncez -, faites ce que vous avez dans lecœur et n’hésitez pas. Frappez à la porte de Dieu sans précarité car vous êtes ses créatures conçues à son image et à sa ressemblance, pour se faire entendre. Parlez fort ou tout bas ou dans le silence, peu importe, agissez. Sa réponse au départ n’est pas passive, mais active et demande de bouger au lieu de rester indifférent, ou peut-être d’attendre ce qui n’arrivera pas sans demander. Donc ,en encourageant à direle mot « dit le ”,Christ invite clairement les disciples à ne pas hésiter ni avoir peur, mais à avanceravec assurance. Prier, pour Christ, est un acte de confiance.
Il répond sur comment et à qui s’adresse en disant : Père, le ‘. Créateur de l’univers’. Pointer du doigt ou fixer des yeux, l’âme exaltée qui regarde l’image intérieure de son Dieu, tout devient silencieux dans l’attente de faire sortir les mots qui vont faire jaillir les sentiments endoloris du cœur. Les âmes sont toutes épuisées à force de gémir du poids de leur environnement et de leurs fardeaux. Père est le moment décisif du mot qu’il ne faut plus retenir, mais faireretenir pour faire écho des mansuétudes du moment. Moment où la vérité doit pointer à l’horizon, où le vrai visage du fils s’humilie dans la décision de révéler ses arcanes tout tremblants, décide de concrétiser l’acte par la force de la foi. Le commencement et la préparation pourbien prier est de requérir la merci avec unehumble et franche confession de nos fautes. Éveillé est le mot d’ordre ; déterminer le mot de passe ; Foi l’arme de la grâce qui vaportera le regard de Celui ou . Celle à qui on va s’adresser, de jeter Ses regards favorables à son endroit. II faut qu’il y ait dans cette vie-ci des malheurs et des croix, par lesquels Dieu nous pousse à sa parole et à la prière, de sorte qu’il puisse nous exaucer et nous réconforter, avant d’en conclure : C ‘est pourquoi vous devez prier simplement que Dieu daigne donner sa réussite et sa grâce à cette exhortation, ainsi qu’il nous a commandé de demander et d’avoir confiance … Ces révélations en un mot, Christ remet le passeport estampillé du sceau de l ‘Esprit-Saint pour articuler les propositions adéquates de la prière à la faveur de ses appelés et de ses élus sans exclusion.
Louange, humilité, supplications et pardon sont les thèmes retenus par Christ pour orienter les disciples à prier. Ils deviennent universels s’ils sont compris et pratiqués dans ce sens sans nécessairement répéter le credo traditionnel de Notre père qui est aux cieux. La pensée du Christ fait jaillir en chacun la manière de voir et de comprendre l’énigme de la prière qui n’est jamais constante, mais contient les éléments clés sur lesquels s’y attacher peuvent faire la grande différence. La prière enseignée par Christ fait appel au désir du cœur d’articuler sa foi pour parvenir au terme de ses aspirations. Elle n’a rien de culpabilisant, ni rituélique, elle est ce qu’elle est, une manière de s’exprimer en fonction de sa culture et de ses priorités. Très souvent, cette culpabilité se vit surtout par rapport à la forme de la prière. Nous sommes emballés à considérer comme valables certaines façons de prier et nous sommes troublés quand nous ne pas suivonsde façon satisfaisante ces formes habituelles. Il y a un effet sentimental qui nous fait du bien quand nous avons été conditionnés à considérer telle ou telle manière de prier comme la bonne . Il nous est très difficile de différencier entre ce phénomène qui, dans le fond, n’est que psychologique, et le véritable effet spirituel de la prière.
Commenter
Ce qui peut rendre inapteest peut-être les prières qui se répètent par habitude sans pas comprendre le sens et la portée de la communion qui n’est pas une routine, mais une conversation un à un venant du cœur. Si elle est une tradition, c’est à–dire venant d’une routine ou de répétitions journalières, elle peut ne pas venirdu cœur. En identifiant, par exemple, plusieurs types de prières qui se font presque régulièrementtelles : individuelle, collective, formelle, spontanée, venant d’une attitude corporelle ou autre, la plus importante est celle du cœur quel qu’en soit le comportement.La prière engage une parole familière, consciente et sincère, bref une parole libératrice et audible. Si Dieu regarde dans lele cœur, la prière doit venir du cœur au lieu de la pensée qui est l’auteurede la bévue et par conséquent ennemiede notre foi. Peut-être que cela paraîtraétrange, carce sont nos pensées [Luc 5 : 22 ; 11h17 ; 24:38] qui nous dirigent et rares sont ceux qui se laissent diriger par l’Esprit-Saint. La prière met le lecteur dans une attitude d’humilité et d’écoute. Avant de proposer son explication de l’arche de Noé, Origène dit : Prions maintenant celui qui seul peut ôter le voile de la lettre du Vieux Testament, et tentons de chercher quel genre d’édification spirituelle contient cette magnifique construction de l’arche. Maîtriserla pensée est un acte de dévotion et de soumission à ce dernier qui interviendra seulement quand on comprendra que la prière est aussi une discipline qui ne regimbe ni dans le temps, ni dans l’espace, mais dans le moment.
La parabole du Christ nous fait croire, comme Marc Pernot,[xxi] « La prière est une impertinence opiniâtre, mal-élevée ».Jésus sait que c’est choquant, que ça ne se fait pas. Alors, forçonsnotre talent à cette occasion : par définition, un ami est une personne que l’on peut se permettre de déranger en pleine nuit même s’il est grognon et de mauvaise humeur, sinon ce n’est pas un ami. Dans son illustration [ 1 : 5–8], Jésus explique, dans sa parabole à ses disciples, comment une prière devient efficace en identifiant deux éléments de réponse : la promesse et l’exhortation. Si ,d’un côté, la promesse est celle qui doit être donnée par paresse et par égoïsme en se débarrassant d’un quémandeur, même s’il parvient à satisfaire contrecœursa demande, combien plus, Dieu qui est amour, connaissant parfaitement nos besoins , ne répondra-t-il pas à nos prières ! De l’autre, c’est le solliciteur qui, par son exemple, ,nous décrit le tableau décrivant la situation. Devant l’urgence du besoin, il accentue même en importunant cet homme, qu’il sait pourtant généreux, pour lui accorder cette faveur au prix de l’insistance. Apprenons aussi à présenter nos besoins, en toute simplicité : ‘Ami, prête-moi trois pains’. Une telle prière est concise — nul besoin qu’elle soit longue pour être exaucée ! Souvent, le besoin se révèle être plutôt d’ordre spirituel. Il vient, pour ainsi dire, frapper avec insistance à la porte de nos cœurs. N’essayons pas de l’ignorer, il reviendra vite, avec une plus grande instance encore. Traitons-le avec la même sollicitude que cet ami de passage dont parle la parabole (v. 6).
Prier seulement Dieu
Faire une demandeà un ami est acceptable et ‘limité’ à cause de notrefaiblesse humaine. Faire une demandeà Dieu est la réponse honorable dans un acte de foi qui ne regarde pas lesles atermoiements terrestres. La réponse d’unreste toujours limitée : sa capacité est toujours faible. Puis le Seigneur mentionne une autre relation : Il choisit le cercle familial où, en général, un père aura à cœur de répondre aux besoins de ses enfants. Ainsi il ne donnera pas à son fils une pierre alors que celui-ci lui a demandé du pain : ce serait avoir un comportement cruel. Il ne donne pas un serpent — souvent réputé au lieu du poisson préféré, même parfois si leur ressemblance extérieure est grande.
Tourner les regards vers Dieu par la prière pour recevoir tous les dons parfaits est là que devrait être véritablement le trésor de tout un chacun [12:33]. Comme disait Yvan Castanou,[xxii] demandez toujours à Dieu d’accomplir Sa volonté dans chaque domaine de votre vie seulement dans la prière.
[i] Le péché est une transgression consciente et volontaire de la loi divine ou des impératifs religieux. La Bible définit le péché comme un manquement à la loi divine. Dans le catholicisme, le péché est un acte, une parole, une pensée ou une omission contraire à la loi éternelle divine. Selon Saint Augustin, le péché est transmis par l’acte de propagation humaine.
[ii]le prétexte qu’ils n’ont pas le temps parce qu’ils donnent plus de temps au promuvivre
[iii] La mort dans l’moi : signification et origine de l’expression. (2023, 26 février). Extrait le 26 février 2023 du site Linternaute.fr : https://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/17496/la-mort-dans-l-ame/ Au XVIIe siècle, le terme “mort” était utilisé dans de nombreuses expressions pour partager un tourment et non forcément la fin de la vie. La mort dans l’âme est apparue au XIXe siècle pour représenter les grandes réticences d’une personne.
[iv] Notre relation avec l’Esprit-Saint est la plus importante dans ce monde. Elle est basée sur l’amour de Dieu et la communion du Esprit-Sain, et peut être acquise par la nouvelle naissance. Pour entretenir cette relation, nous ne pouvons pas cacher une partie de notre vie car l’Esprit-Saint nous parle. Nous devons prier sans cesse, lire notre Bible et écouter sa voix pour avoir une relation personnelle avec Dieului-même, d’après ce que je vois dans mon tableau, la place que j’ai réservée à Dieu était
[v] Il ajoute non seulement qu’il a été richement béni, mais que Dieu avait mis sur sa route une institutrice de carrière ayant une foi fondamentale qu’il épousa alors qu’il avait plus d’une cinquantaine d’années. Plus âgée qu’elle, pour ne pas dire
CHAPITRE 7
[vi] Jean 14,7-14. (sd). Extrait le 26 février 2023 du site E-monsite.com : http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/jean-13-15/jean-14-6-14. html
[vii]Idem.
[viii] La foi chrétienne est la croyance en la Trinité divine (le Père, le Fils, l’Esprit-Saint) et en la divinité de Jésus-Christ. Elle implique une confiance en les témoignages fondamentaux de la Bible, spécialement de l’Évangile, et un engagement à suivre les principes et les commandements de Dieu. La foi chrétienne est également une déclaration d’amour pour Dieu et un engagement à vivre selon ses principes. Enfin, elle est considérée comme une preuve des réalités invisibles que nous espérons.
[ix] Valo, M. (2019, 16 février). Trop d’humains pour la planète ? Le Monde pas à l’écoute des autres, au moins pour se faire une perception plus large. De ce fait, la manière dont nous lisons la Parole peut avoir des conséquences à la fois heureuses si nous l’acceptons comme telles puisque nous vivons par la foi ou
[x] Satan est un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l’islam. Il est aussi connu sous le nom de Lucifer ou diable. La première apparition de Satan dans la Bible se trouve dans la Genèse 3:1-5, et il est considéré comme l’ennemi de la justice et des gens qui cherchent à suivre Dieu. Selon la Bible, Satan influence notre monde et tente de nous éloigner de Dieu.
[xi] [Luc. 12
[xii]Idem.
[xiii] Commentaire de Jean 14, 23-29. (sd). Extrait le 26 février 2023 du site E-monsite.com : http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/jean-13-15/jean-14-23-29. html
CHAPITRE 8
[xiv] Le choix de vivre dans l’angoisse peut être difficile à apprivoiser, mais derrière cela se cache un immense désir de vivre. Un livre intitulé “Vivre l’angoisse autrement” offre des conseils pour apprendre à gérer l’angoisse et à trouver le bonheur. Les choix multiples disponibles aujourd’hui peuvent parfois causer une angoisse du choix, mais il est possible de maîtriser l’angoisse et la joie, les deux horizons qui définissent la vie humaine.
[Luc. 7chapitre 9
[xv] JCP. ( sd ). Saint Jean Baptiste. Extrait le 26 février 2023 du site Pagesperso-orange.fr : http://revue.shakti.pagesperso-orange.fr/stjbapt.htm,12 Novembre 2015.
Jean-Baptiste est né en Judée, en 8 av. J.-C. (la date de 4 est aussi mentionnée), sa naissance est fêtée en Occident le 24 juin. C’était le fils du prêtre Zacharie et d’Elisabeth, cousine de Marie, mère de Jésus. Luc commence pratiquement son Évangile par la naissance de Jean-Baptiste. Zacharie, occupé à faire brûler de l’encens dans le temple, reçoit la visite de “L’ange du Seigneur” (Gabriel), qui lui annonce que sa femme Elisabeth mettra au monde un fils qui sera appelé Jean, qui sera rempli de l’Esprit-Saint, et qui aura la “puissance d’Elie”. Zacharie, surpris, doute des paroles de l’ange, qui lui annonce de fait qu’il perdra l’usage de la parole jusqu’à la naissance de l’enfant.
Après la naissance, Zacharie, encore muet, écrit sur une tablette: “Jean est son nom” à l’étonnement de toute la famille car personne ne porte ce nom. Zacharie retrouve alors la parole.
La vie de Jean est une “vie cachée” dans les déserts, se nourrissant de sauterelles grillées et de miel sauvage, jusqu’au jour où il revient proclamer, vers l’âge de trente ans, le “baptême de repentir pour la rémission des péchés, prophétisé par Isaïe”. Il a des disciples avec lui. Beaucoup pensent alors qu’il est celui qui est attendu et il répondvoir, contempteurs, Soyez étonnés et disparaissez ; car je vais faire en vos jours une œuvre
[xvi] vous ne croisez pas si on vous la racontait » [Ac. 13 : 37-41]. CHAPITRE 2http://www.universalis.fr/encyclopedie/herode-antipas/12 Novembre 20Il répudie sa femme nabatéenne, Phasaelis, fille d’Aretas IV, souverain du royaume voisin, pour épouser Hérodiade, l’ancienne femme de son demi-frère, Hérode Philippe Ier. Le mariage déplaît à son ancien beau-père et contrarie ses sujets juifs en raison du degré de parenté (elle est à la fois sa nièce et sa belle-sœur). D’après l’Évangile de Marc (VI) et le récit parallèle qu’en font Matthieu (XIV) et Luc (III), quand Jean le Baptiste, un de ses sujets, fait des reproches à Hérode Antipas à propos de cette union, Hérodiade pousse son mari à mettre Jean en prison.
[xvii] Hérodiade, fille d’Aristobule et de Bérénice, avait épousé en premières noces Hérode Philippe (différent du tétrarque du même nom). Lors d’un voyage à Rome, le demi-frère de ce dernier, Hérode Antipas, selia à elle et l’épousa, en dépit d’un degré de parenté interdit par la loi juive (Hérodiade était la nièce d’Hérode Antipas, en tant que petite-fille d’Hérode le Grand, et sa belle-sœur, en tant qu’épouse de son demi-frère).
[xviii] Porcius Festus était le procurateur de Judée d’environ 60 à 62, succédant à Antonius Félix. Son nom est dérivé du latin fēstus qui signifie «joyeux»Dans le langage prophétique et métaphorique d’Ésaïe, il émet les sentiments de solitude du vendangeur qui n’a personne pour le soutenir, si ce n’est que son bras qui lui a servi d’appui pour combattre les insensés [Es. 63. La signification de Phestos en grec est Festus en français. Dans la Bible, il est mentionné dans Actes 24.27-26.32.
[xix] White, EG (1891) La Vie de Jésus-Christ. Société de Publication Review Ésaïedéclare qu’il glorifiera le nom de l’Éternel qui n’a jamais délaissé dans sa miséricorde, les cris de son peuple [vv. 7-9 ].Héraut . (Nd-g). Extrait le 26 février 2023 du site Web Egwwritings.org : http://text.egwwritings.org/book/b1811
[xx] (Sd-h). Extrait le 26 février 2023 du site Web Rosee.org : http://www.rosee.org/roseraie/page41.html
CHAPITRE 10
[xxi] Marc Pernot has said that prayer is an impertinent, ill-mannered insistencepropres pensées. Ésaïe. Inattention can also be seen as an impertinence.
[xxii] Yvan Castanou suggests that one should always ask God to accomplish His will in every area of life, only through prayerLes êtres humains vivent au jour le jour sans véritablement vivre la vie de l’Esprit qu’Ésaïe.