Marc 1:29-39
Jésus guérit beaucoup de malades
28 Et sa renommée se répandit aussitôt dans tous les lieux environnants de la Galilée.
29 En sortant de la synagogue, ils se rendirent avec Jacques et Jean à la maison de Simon et d’André.
30 La belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre ; et aussitôt on parla d’elle à Jésus.
31 S’étant approché, il la fit lever en lui prenant la main, et à l’instant la fièvre la quitta. Puis elle les servit.
32 Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques.
33 Et toute la ville était rassemblée devant sa porte.
Jésus parcourt la Galilée
34 Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies ; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu’ils le connaissaient.
35 Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria.
36 Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche ;
37 et, quand ils l’eurent trouvé, ils lui dirent : Tous te cherchent.
38 Il leur répondit : Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j’y prêche aussi ; car c’est pour cela que je suis sorti.
Jésus guérit un lépreux
39 Et il alla prêcher dans les synagogues, par toute la Galilée, et il chassa les démons.
Une mission claire et simple
Après que Jésus fit beaucoup de miracles, les gens se questionnèrent entre eux pour se demander qui est cet homme qui commande avec autant d’autorité aux esprits impurs ? [Mc. 1 : 27-28].
Même un lépreux fut guéri quand Jésus le toucha. [Vv. 40-42].
Devenant de plus en plus célèbre pour ses actions [v. 28], Jésus guérit aussi non seulement instantanément la belle-mère d’un de ses disciples qui était malade mais ceux qui étaient possédés de démons aux yeux de beaucoup rassemblés devant la porte de sa demeure [vv 29-34].
Sa conversation avec Dieu était remarquable du fait qu’il se levait de très tôt le matin pour lui parler au point où les disciples se mirent à sa recherche pour se renseigner de sa présence. Soulagés de l’avoir retrouver, Jésus les invita à empresser le pas pour continuer à évangéliser et guérir les malades par toute la Galilée [vv 35-39].
Le soulagement par la guérison
Si nous devons parler de guérison, nous devons parler aussi de maladie car la science nous permet aujourd’hui de découvrir des myriades. Toutes les guérisons se résument en un mot : Miracle.
Le Livre de Marc nous présente l’autorité du Christ et sa compassion pour les êtres humains. Atteints de toutes parts, de maladies connues et inconnues, Christ ne reste pas inactif, mais agressif et autoritaire pour chasser de l’être humain l’obstacle de la maladie. La maladie reste et demeure encore une équation indéfinie qui semble ne pas avoir de limite vue la complexité de l’être humain. Pourtant ce qui est de Dieu ne peut n’être qu’à Dieu. Jésus s’impose et guérit les sources et les causes des maladies.
Si pour beaucoup le péché est à l’origine de toute maladie ; pour d’autres l’absence d’harmonie avec la nature en est la cause. Les bouddhistes le déclarent, les Tibétains le confirment et vont encore plus loin sur l’immortalité du corps. La science déclare »
Les gens meurent par milliers, dizaine de milliers, myriades de milliers face au miracle invisible ou temporaire. Quel est le message du Christ ? Celui du soulagement ou de la manifestation de Dieu dans notre temporalité ? Ils sont tous bel et bien morts à l’exception du Christ.
Que recherche l’humanité la guérison du corps temporaire ou son immortalité ? Il n’est pas difficile d’aller plus loin si on observe la vie du Christ, s’occupant des affaires de son Père dans le « bubble » du Royaume qui le protégeait même jusque sur la croix où il était temporairement emprunté au monde par la volonté de Dieu. Dieu détient le pouvoir de la vie, de l’éternité qu’il a donné à l’être humain qui ne croit pas. Christ l’a cru et l’a démontré dans son ministère, dans sa conversation avec l’être humain.
